dimanche 11 août 2013

335 jours avec toi




Dans moins d'un mois, tu auras un an. Oui, un an. Ca paraît ridicule dit comme ça, mais cette année a été l'année la plus enrichissante qu'il m'ait été donné de vivre.
Tu as été, je l'avoue, une surprise qui s'est accompagné de moments de doute, de larmes, de joie et d'espoir. Mais elle s'est révélé être très belle (et agitée), cette surprise.
J'ai eu beaucoup de chance d'avoir un enfant comme toi. Tout s'est révélé être rapide et facile avec toi : le moment où tu es venu au monde, les moments où je t'ai nourri, le moment où ta première dent a poussé, ta première nuit complète… Les principales angoisses d'une jeune maman se sont envolé en quelques jours, grâce à toi. Quel bonheur d'avoir apprivoisé mon nouveau rôle de maman avec un bébé aussi cool!
Tu m'as appris à être tolérante, organisée pour savoir à quel moment je devais te changer, nourrir, coucher, sortit. Mais, j'ai surtout appris à être patiente… Depuis que je t'ai porté, c'est surtout l'attente que j'ai connu. J'ai attendu les fameux trois premiers mois. Attendu pour connaître ton sexe. Attendu pour te sentir bouger. Attendu pour te mettre au monde, te connaître, te prendre dans mes bras et te présenter à Papa. Après tant d'imagination, d'espoir et d'émotions, j'ai continué d'attendre avec lui. Attendre que tu saches relever ta tête. Attendre que tu saches te retourner sur le ventre. Attendre que tu fasses tes nuits. Attendre ta première dent. Attendre pour te donner ta première purée. Attendre que tu saches t'assoir. Attendre que tu marches à quatre pattes. Au final, j'ai attendu tout ce temps pour me dire que c'est passé trop vite. Même s'il n'y a rien de plus beau que de te voir grandir et devenir indépendant, j'ai parfois envie de trouver le bouton "pause" juste pour te regarder dormir, te regarder sourire, t'entendre rire, te garder dans mes bras. Mais ce serait dommage, car c'est le caractère éphémère de ces moments qui les rendent aussi beau! 
Avant, tu ne pouvais pas te passer de nos bras pour dormir ou pour être bien tout simplement et pouvait y rester des heures sans broncher. Maintenant, tu t'agites, tu gigotes pour qu'on te mette par terre afin d'explorer ton environnement à quatre pattes. Avant, je te mettais au sein, c'était simple, tu adorais. Maintenant, je dois te faire des purées, te mettre à table avec nous, reconnaître ce que tu aimes ou pas, préparer ton biberon, te le donner et le laver. Avant, je pouvais te mettre au lit et t'avoir à côté de moi sans que tu puisses aller nulle part. Maintenant, tu bouges beaucoup…beaucoup trop, tu es déjà tombé et tu as appris à ne plus t'approcher du bord. Avant, de simples sons, de simples lumières t'amusait. Maintenant, je dois sauter, danser, chanter pour t'amuser. Avant, tu ne faisais pas de bêtises, ni de caprices. Aujourd'hui, tu pleures quand on se fâche, quand on te dit "non", quand on te retire un objet "dangereux" de tes mains. Avant, tu ne pouvais aller nulle part sans nous. Maintenant, tu vas partout à quatre pattes ou debout en t'accrochant, tu attrapes des choses, les casses, les mets dans ta bouche, nez, oreille...
Bientôt, tu marcheras seul mais sache que je te tiendrai la main quand tu auras besoin de moi. Si tu tombes, tu devras te relever seul mais sache que je serai toujours là quoiqu'il arrive, car mon amour pour toi est inconditionnel et infini. Et c'est ça l'amour. C'est celui qu'un parent porte à son enfant malgré les vagues. 
Saint Paul a dit : "Les choses visibles sont éphémères, les invisibles sont éternelles."


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